Le Retriever de la Nouvelle-Écosse a été sélectionné à l'origine pour attirer l'attention des canards et des oies. Sans aboyer, il les rassemble facilitant ainsi le tir groupé des chasseurs. Il terminait ensuite sa mission en allant chercher les oiseaux morts et en les rapportant. Intelligent, calme et obéissant, c'est un excellent chien de compagnie, mais qui a besoin de beaucoup d'exercice en plein air, car il possède une énergie inépuisable. S'il ressemble beaucoup au Berger Australien, son fort instinct de chasse l'en distingue.
À la chasse, il pratique le « tolling ». Au bord d'un étang peuplé de canards, le Retriever de la Nouvelle-Écosse joue avec un bâton et patauge dans l'eau. Les canards agacés foncent sur lui pour le chasser. Il ne reste plus au chasseur qu'à les tirer dès qu'ils sont à portée. Le chien stoppe alors son cinéma et les rapporte à son maître !
En famille, c'est un bon compagnon malgré son fort tempérament. Il ne pose aucun problème avec les enfants. Ce retriever est apte à monter la garde car c'est un bon avertisseur. Il se comporte relativement bien avec ses congénères.
Le Retriever de la Nouvelle-Écosse n'est pas très facile à discipliner, ce qui impose de lui prodiguer une éducation ferme et rigoureuse. Sa socialisation doit de plus être précoce et soignée.
Le Retriever de la Nouvelle-Écosse n'est pas fait pour la vie en appartement et supporte mal la solitude, il a tendance à devenir destructeur s'il est laissé seul trop longtemps. Une maison avec un grand jardin clôturé est idéal et correspond mieux à sa nature.
Le Retriever de la Nouvelle-Écosse ayant le poil mi-long, un brossage régulier, a minima une fois tous les deux jours est est suggéré. Celui-ci sert à enlever la poussière, les traces de salissure, les nœuds ainsi que le pelage mort. Durant la période de mue, au printemps et à l'automne, le brossage quotidien peut être utile. L'étrille (ou une brosse à aiguille) est conseillée pour le brosser durant cette phase. Elle remplace peigne et brosse et permet de pratiquer un massage cutané nécessaire pour stimuler la repousse du poil et éviter que la chute ne s'éternise.
Acheter une brosse en nylon est recommandé pour brosser le Retriever de la Nouvelle-Écosse car elle permet de lisser son poil mi-long. Vous pouvez vous servir de la brosse en nylon en plus d'un autre brossage.
Afin d'entretenir les oreilles semi-tombantes du Retriever de la Nouvelle-Écosse, il est suggéré de les lui nettoyer une fois par semaine grâce à un coton et un produit auriculaire spécifique en suivant les préconisations d'un vétérinaire.
Une attention particulière doit être apportée à l'alimentation du Retriever de la Nouvelle-Écosse au cours de son développement. Le chiot a besoin d'une alimentation riche, sans être suralimenté. La ration quotidienne peut être donnée en trois repas jusqu'à l'âge de dix mois avant de fractionner à deux repas quotidiens.
Le Retriever de la Nouvelle-Écosse a un développement assez rapide jusqu'à 8 mois. Il arrive à l'âge adulte à 12 mois. Il s'agit d'une phase durant laquelle l'alimentation nécessite d'être surveillée et adaptée. Des croquettes « puppy » de moyenne race sont préconisées, car elles favorisent l'acquisition d'une ossature solide. Il peut être nourri exclusivement de croquettes de haute qualité ou de rations ménagères adaptées.
Il est conseillé de basculer à une alimentation pour chien sénior dès 6 ans afin de consolider son ossature.
Robuste et solide, le Nova Scotia est un chien résistant aux intempéries et au froid grâce à son poil double et dense. On ne relève pas de prédisposition à une maladie, à l'exception de la dermatite pyotraumatique (également appelée hot spot), qui correspond à une dermatite aiguë suintante.
Le Retriever de la Nouvelle-Écosse descend du chien de Saint-John présent sur l'ile de Terre-Neuve depuis le début du XVIIe siècle. À la fin de ce siècle, on distingue deux types de chiens sur Terre-Neuve: des grands qui donneront plus tard le Terre-Neuve et le Landseer et d'autres plus petits à l'origine des retrievers.
Son origine très mystérieuse daterait de 1860, année pendant laquelle un dénommé James Allen eut l'idée de croiser un Flat-Coated Retriever avec un chien de Saint-John. Les produits obtenus furent croisés à différentes races. La race fut reconnue par le Kennel Club canadien en 1945.
| N° FCI | Groupe FCI |
|---|---|
| 312 | Groupe 8 : Chiens rapporteurs de gibier - Chiens leveurs de gibier - Chiens d'eau |
