Faire du volontariat animalier à l’étranger

Faire du volontariat animalier à l’étranger

C’est un projet qui vous tient à cœur depuis un certain moment, mais vous ne savez pas par où commencer ou vous avez peur de vous lancer ? Partir en mission de éco-volontariat animalier à l’étranger (ou Volunteer Abroad Programs) pour aider les animaux au sein d’une structure nous amène à nous poser tout un tas de questions auxquelles nous allons vous répondre.

Combien de temps partir ?

Même si la plupart des structures vous accueillent pour une semaine d’intégration minimum, il est conseillé d’y rester au moins deux semaines. La première semaine est synonyme d’immersion et permet de mieux appréhender les lieux et les animaux que vous allez nourrir, soigner et observer.

Les missions de volontariat animalier sont limitées dans le temps, généralement à 12 semaines. Bien qu’il soit agréable de venir en aide à des associations préservant la faune, c’est une période largement suffisante pour votre enrichissement personnel et pour permettre l’intervention d’autres personnes, qui comme vous, souhaitent faire du volontariat. Un visa de plusieurs mois vous est accordé et limite la durée de votre séjour.

Dans quel pays partir faire du volontariat animalier ?

volontaires zoo félins
Deux petits jaguars en train de se faire nourrir au biberon par des volontaires du refuge.

Les associations de protection des animaux sont nombreuses et présentes à l’international. Le choix de votre destination dépend de la mission : conservation de la faune sauvage (éléphants, chevaux, orang-outans, paresseux, chiens et chats…), vie maritime (dauphins, requins, pingouins, tortues marines, baleines…), faune africaine (éléphants, guépards, gorilles, lémuriens, lions…), protection de l’environnement… Il existe aussi des structures pour les animaux domestiques (chiens, chats) et pour les chevaux.

Que vous partiez en Afrique, en Europe, en Asie, en Amérique, en Océanie ou en Antarctique, il y a pléthore de centres à la recherche de volontaires pour aider les animaux tout au long de l’année. Il suffit de choisir celui qui répond le mieux à vos attentes et dont le coût est dans votre budget.

Destinations les plus demandées

carte monde volontariat

ContinentPays
AmériqueCosta Rica, Équateur, Pérou, Canada
AfriqueNamibie, Afrique du Sud, Ouganda, Malawi, Madagascar
AsieBali, Inde, Thaïlande, Népal
Europe et OcéanieEspagne, Portugal, Australie

Les pays à risque

Certains pays à risques, classés en zones rouges ou oranges, sont formellement déconseillés pour y partir faire du volontariat. C’est le cas de la Libye, l’Iran, le Niger, la Colombie, le Venezuela… Consultez la carte des zones à risques mise à jour régulièrement par le ministère français avant de préparer votre voyage.

Quel est l’âge limite pour faire du volontariat ?

volontaire koalas
Le koala se fait injecter des compléments alimentaires grâce à une seringue par la bénévole du centre.

Bien qu’il n’y ait pas d’âge limite pour faire du bénévolat animalier à l’international, on remarque que ce sont les 18 – 35 ans qui sont majoritaires. Ce sont principalement des personnes jeunes qui souhaitent vivre une expérience unique à l’étranger avant de se lancer dans la vie professionnelle ou se donner les moyens d’une parenthèse dans leur quotidien.

35 ans et + : le travail sur place étant parfois difficile et exigeant, il est conseillé aux seniors, aux personnes non entraînées physiquement, de s’orienter vers du bénévolat en adéquation avec leurs aptitudes : il existe de multiples associations en France (SPA, Chabada, LPO, WWF…). Les associations sont en demande constante de bénévoles, l’âge minimum requis est de 18 ans.

Combien coûte une mission d’éco-volontariat à l’étranger ?

Lion bébé dans les bras d'un volontaire d'un refuge

Soyons clairs dès maintenant, si vous passez par un intermédiaire, vous n’allez pas faire d’économies et encore moins gagner de l’argent ! Comme nous l’abordons plus bas dans cet article, le sentiment de payer pour aider peut parfois être frustrant. 1000€ au minimum et jusqu’à plus de 3000€.

Choisir un organisateur pour son séjour

La plupart des séjours de volontariat animalier s’effectuent via des intermédiaires comme Volunteerworld, Volunteering, PlanMyGapYear, Helpingabroad ou encore GoEco.

Ils proposent des séjours tout inclus en partenariat avec des structures. Les avis sur ces sites sont controversés : tarifs exagérés, structures et associations parfois douteuses, témoignages pas toujours clairs, manque de transparence…

Le coût d’une mission de bénévolat animalier en passant par un organisateur varie selon plusieurs critères : la durée du séjour, le pays de destination, la faune sélectionnée, le programme très demandé ou non, la période de l’année.

Programme type proposé par un organisateur au Costa Rica

Programme Costa Rica 2 semaines
Coût du programme de base975€ (dont 225€ pour l’organisateur et 752€ pour le refuge). Hébergement inclus
Options supplémentaires+/- 150€ (wifi, repas, excursions, navette aéroport…)
Billet d’avion Costa Rica600€
Visa d’entrée, taxes d’aéroport50€
Assurance voyage50€
Total1825€

Partir seul sans intermédiaire

Il est tout à fait possible d’organiser son voyage seul en contactant directement les structures et refuges animaliers à la recherche de bénévoles.

Où se loger ?

Même si la plupart des programmes prévoient des logements pour les bénévoles à proximité des centres, il arrive parfois que celui-ci ne soit pas inclus. Vous devez alors trouver une chambre, un appartement ou un camping (à vos frais) à proximité de la structure d’accueil (des hébergements à coûts réduits vous sont souvent indiqués par ces mêmes structures).

Les refuges qui possèdent des logements pour leurs volontaires sont généralement des dortoirs communs et non des chambres privatives. Les toilettes et douches sont partagées. Chaque centre ayant ses propres spécificités, renseignez-vous sur tous ces points avant de partir.

Ce qui peut être à votre charge

les repas préparés par les volontaires
C'est l'heure de manger au centre et tout le monde met la main à la pâte pour préparer les repas des bénévoles

Billets d’avion : leur coût, tout comme les transports de l’aéroport vers le refuge, sont souvent à votre charge. Les prix dépendent du pays où vous souhaitez aller.

Les repas et la nourriture : généralement, 3 repas/jour sont inclus. Ils ne représentent pas le gagne-pain des refuges, alors ne jouez pas les puristes en vous attendant à des menus gastronomiques. La plupart du temps, les repas sont composés de riz, haricots, viandes ou poissons, de légumes et de fruits. C’est largement suffisant et c’est à la bonne franquette comme on dit ! La notion de partage est primordiale, sur le terrain et dans les moments de convivialité. Le café, le thé et l’eau filtrée sont souvent proposés à volonté.

Exemples de missions avec des animaux

Femme avec un chien dans un refuge pour animaux

Les missions bénévoles impliquant les animaux sont les plus prisées, elles peuvent être regroupées en deux catégories principales :

  • Les missions de soins animaliers : vous soignez les animaux domestiques et sauvages et améliorez leur bien-être. Ce sont bien souvent des animaux qui ont été victimes de maladies, de braconnage ou de blessures.
  • Les missions d’éco-volontariat : vous aidez à la protection des espèces et de leurs habitats. Les volontaires travaillent sur des projets tels que la surveillance de la faune et de la flore, la lutte contre le braconnage, la restauration de l’habitat naturel.

Missions de soins animaliers

Selon vos affinités et vos envies, vous pouvez choisir entre des missions pour aider les animaux sauvages ou les animaux domestiques. Vous participez aussi au fonctionnement des centres, de la sensibilisation aux problèmes des élevages d’animaux sauvages en captivité. Vous devrez aussi nettoyer les enclos et donner à manger aux animaux.

Parmi les missions avec les animaux sauvages, elles proposent de s’occuper principalement d’éléphants, de lions, de félins, de singes, de tortues ou d’oiseaux exotiques. Ce sont des animaux qui ont été récupérés par les refuges. La plupart ont été blessés, victimes de maltraitance, capturés pour éviter d’être tué par les braconniers, ou récupérés car ce sont des espèces menacées d’extinction.

Parmi les missions avec les animaux domestiques, vous aurez la possibilité d’aider des refuges qui recueillent des chiens, des chats, des chevaux. La plupart de ces animaux ont été abandonnés, victimes de maltraitance, ou sont restés sauvages et ne sont pas adaptés à la vie en captivité.

Au cours d’une mission de soins animaliers, les tâches qui vous seront confiées peuvent varier en fonction du projet. Vous serez amené à :

  • prendre soin des animaux,
  • préparer la nourriture et leur donner à manger,
  • nettoyer les cages et enclos,
  • prodiguer des soins (selon vos compétences),
  • surveiller leur état de santé,
  • participer aux promenades quotidiennes,
  • aider à réintroduire des animaux à l’état sauvage.

Missions d’éco-volontariat

L’éco-volontariat regroupe les missions qui ont pour objectif la sauvegarde d’un habitat ou d’une espèce menacée. Ces missions impliquent souvent un travail physique sur le terrain et sont idéales pour les volontaires les plus sportifs. Elles se déroulent souvent dans des réserves protégées et parfois inaccessibles aux touristes, tels que la savane en Afrique, la forêt vierge en Amérique du Sud ou les récifs coralliens.

Parmi les missions d’éco-volontariat, vous pourrez rejoindre une réserve et participer à son maintien, aider à la réhabilitation d’animaux comme les jeunes primates. Des centres de sauvegarde des requins, comme ceux des Fidji, vous formeront à la plongée pour participer à la protection marine. Enfin, des centres proposent des programmes de reforestation aux bénévoles afin de repeupler les forêts, notamment celle d’Amazonie.

Au cours d’une mission d’éco-volontariat, vous travaillerez sur des initiatives de sensibilisation des populations :

  • Suivre, analyser et observer certaines espèces,
  • surveiller la faune en collectant des données (compter le nombre d’espèces par exemple),
  • identifier et baguer des oiseaux sauvages,
  • installer des caméras de chasse pour analyser le comportement d’animaux,
  • protéger l’habitat naturel d’espèces menacées.

Mise en garde contre certaines missions

Choisissez toujours des missions responsables et faites attention à certaines structures qui vous promettent mondes et merveilles. Voici deux exemples qui doivent vous alerter.

Évitez les structures avec des bébés : c’est le cas des missions qui proposent aux bénévoles de s’occuper de bébés félins, de les promener ou de leur donner le biberon. Pour la plupart de ces centres, ils font croire aux bénévoles que les animaux y sont élevés pour préserver les espèces et relâchés dans la nature une fois adultes. Mais en réalité, ils servent de proie pour les « chasseurs de trophées ».

Évitez les missions où vous montez sur les éléphants : souvent proposés par des sanctuaires asiatiques, les volontaires ont le droit de monter sur les éléphants et de se balader avec eux. En réalité, ces éléphants ont dû subir le phajaan, une pratique cruelle qui consiste à leur infliger des tortures à répétition pour les éduquer.

Programme d’une semaine type

deux volontaires dans un refuge face à un cerf

Les programmes sont différents selon le refuge animalier choisi. Un programme visant à protéger les tortues marines au Costa Rica sera complètement différent de celui visant à protéger la faune d’un parc en Afrique.

Consultez chaque programme, et si des questions se posent à vous, si vous souhaitez des informations complémentaires sur certains points, n’hésitez pas à questionner l’organisateur ou le centre.

En principe, lors de votre arrivée au refuge, vous visitez celui-ci une partie de la première journée pour découvrir les animaux avec lesquels vous allez travailler. La suite du programme peut être de ce type (donnée à titre indicatif et varie selon les structures) :

7h30 : lever et déjeuner. Vous préparez les repas des animaux pour la journée et vous leur donnez le repas du matin. Vous nettoyez les cages, enclos, gamelles, allées du centre, etc.

11h30 : repas du midi et activités. Vous participez au rangement et au bon maintien du centre, vous préparez des jeux et faites des exercices avec les animaux.

19h : retour au refuge et dîner.

Points positifs du volontariat

Les temps libres : ils sont assez limités, mais si vous êtes dans un groupe de volontaires actifs, rien ne vous empêche de vous amuser le soir ou de sortir en centre-ville les jours de repos. Souvent, les centres qui accueillent les volontaires proposent des activités sur place : surf, football, randonnées à pieds ou à cheval, visites du centre-ville, plages, canoës…

Une expérience enrichissante : il n’est pas donné à tout le monde de pouvoir vivre ce type d’expérience, tant socialement avec les autres personnes du groupe qu’avec les animaux. Ce sont de belles leçons de vie.

Aider une structure qui a besoin d’aide : les soignants ont besoin d’aide, leurs revenus ne permettent pas toujours de subvenir aux besoins de tous les animaux.

Renforcer son engagement personnel : cette expérience permet aussi de renforcer ses convictions auprès de la protection des animaux. Vous garderez de magnifiques souvenirs et ces moments resteront inoubliables.

Les points négatifs du bénévolat animalier

Il ne faut pas se voiler la face, tout n’est pas rose quand on part faire du volontariat avec les animaux. Même si c’est une expérience unique, enrichissante et bénéfique pour notre développement personnel, quelques points négatifs sont à souligner. Le travail demandé peut paraître éprouvant et difficile pour certaines personnes qui n’en auraient pas pris la mesure dès le départ. Le prix peut être un frein pour beaucoup de volontaires.

Pourquoi le volontariat animalier est payant ?

Paresseux équateur
Un petit paresseux en Équateur

Pourquoi payer pour aider un centre qui a besoin d’aide ? Les refuges ont besoin de fonds pour la nourriture des animaux, payer leurs salariés, fournir les repas aux volontaires et assurer toutes les dépenses occasionnées.

Il est aussi légitime de se poser la question : on veut aider et on doit payer ? Tout le monde devrait pouvoir aider et s’investir en fonction de ses moyens, de ses capacités et de son temps disponible. Mais cette participation financière est nécessaire et indispensable pour les centres.

3 astuces pour économiser sur sa mission éco-volontaire

Sur Internet et sans trop approfondir vos recherches, vous trouverez des missions d’éco-volontariat très coûteuses, surtout si vous souhaitez partir à l’étranger et plus particulièrement en Afrique pour vous occuper des éléphants ou des lions, ou bien en Amérique du Sud pour les tortues marines. Mais il est possible de trouver des missions beaucoup moins coûteuses en cherchant par vos propres moyens.

Trouver des missions de volontariat animalier gratuites

Vous pouvez trouver des missions de volontariat à l’étranger pour moins de 100€ par mois grâce à des structures qui demandent seulement une adhésion annuelle (de 10€ à 40€) : ce qui est un droit d’entrée normal et une adhésion légitime.

D’autres types de structures sont plus abordables mais demandent une participation financière pour le logement et la nourriture, ce qui reste très intéressant si la mission vous plaît.

Contacter directement les structures et refuges animaliers

Contactez directement les structures qui proposent des missions dans des refuges de terrain. Les intermédiaires qui vous mettent en contact avec les structures prennent la plupart du temps une marge pour leur propre fonctionnement. Vous pourrez ainsi éviter des frais supplémentaires.

Envoyez un mail en indiquant que vous êtes intéressé par leur mission d’éco-volontariat, indiquez vos compétences qui pourraient les intéresser (photographie/vidéo, traduction, marketing, communication, etc…).

Choisir soigneusement sa structure

Une autre astuce est de rechercher des structures dans lesquelles vous souhaitez faire du volontariat et ne pas vous cantonner aux premiers résultats de recherche proposés sur Internet. Bien souvent, ces structures ne sont pas très connues et il faut affiner ses recherches pour les trouver.

Contactez-les ensuite directement pour savoir si votre projet les intéresse et est compatible avec leurs activités et pour connaître le prix des prestations (repas, hébergement). Bien souvent dans ce cas de figure, il vous faudra faire vous-même votre popote. Point positif : vous gérez vous-même votre nourriture, idéal si vous avez un régime alimentaire particulier.

Faire son sac : quoi emporter pour partir ?

sac à dos
Oubliez la valise en soute ou la valise cabine. Partez avec un sac à dos type randonnée pour voyager le plus léger possible.

Partir faire du volontariat, c’est aussi bien préparer son sac à dos, car il n’est pas question de débarquer avec une valise même si elle est à roulettes! Votre backpack sera composé du strict minimum et semblable à celui d’un backpacker.

Un sac à dos de 45L maximum afin qu’il puisse passer comme une valise cabine. De cette manière, vous n’aurez pas à le mettre en soute et à payer un supplément bagage. Investissez dans de l’équipement de qualité qui vous servira des dizaines d’années pour vos autres voyages. Il existe plusieurs modèles « backpacker » admissibles en cabine et de très bonne qualité.

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Quoi emporter dans son sac ?

Voici une liste des indispensables à prévoir dans son sac à dos pour une mission de volontariat avec les animaux :

  • Sac imperméable type Sea to summit
  • Casquette / chapeau
  • Cadenas
  • Trousse de premiers secours
  • Copie de vos pièces d’identité
  • Moustiquaire
  • Serviette micro-fibre
  • Un fouta (en l’utilisant comme écharpe, serviette ou drap)
  • Claquettes / tongs
  • Batterie portable + chargeur international
  • Argent liquide
  • Appareil photo
  • Savon / Shampoing solide biodégradable
  • Un sac d’appoint compressif pour les excursions

Vos démarches à faire avant le départ

  • Visa : demandez le visa d’entrée à l’ambassade du pays où vous allez séjourner.
  • Vaccins : renseignez-vous sur les vaccins obligatoires pour entrer dans le pays.
  • Assurance voyage : optez pour une assurance de voyage en cas de coup dur pour être couvert sur place.
  • De l’argent en espèces : prévoyez de l’argent en espèces pour les transports aéroport / structure d’accueil.

Les applications mobiles indispensables

Pensez à installer des applications sur votre smartphone qui peuvent vous être très utiles durant votre séjour à l’étranger. On retiendra les principales :

  • maps.me
  • moovit
  • uber
  • Skype / WhatsApp
  • Google translate
  • Word lens
  • Popcarte
  • XE Currency
  • Wifi Map
  • Check My Trip
  • Duolingo
  • AroundMe
  • WeatherPRO
  • First aid

Où et comment trouver une structure ?

Volontaires pickup

Commencez par faire des recherches en ligne ou par vous renseigner auprès de groupes de passionnés d’animaux tels que des vétérinaires, des bénévoles de refuges pour animaux, des groupes Facebook… Deux choix s’offrent à vous pour trouver une structure : chercher vous-même ou passer par un intermédiaire avec une mission « clef en main ».

Chercher par ses propres moyens

Trouver une structure pour faire du volontariat animalier à l’étranger n’est pas bien compliqué. Comme nous l’avons vu ci-dessus, le moyen le plus simple est d’éviter les intermédiaires et de chercher vous-même celle qui vous correspond le mieux. En voici trois sélectionnées pour leur bonne réputation :

  • Zoo de Tarqui en Équateur : ils acceptent des volontaires et les prix sont très raisonnables. Ce zoo est bien réputé par les volontaires.
  • Lionsrock : sanctuaire pour félins reconnu en Afrique du Sud.
  • Foxproject : protection et conservation des renards roux au Royaume-Uni.

Helpx pour les volontaires

Le site Helpx met en relation des personnes souhaitant travailler en échange d’un hébergement gratuit. En vous renseignant de manière plus approfondie, vous pourrez aussi trouver des refuges et des zoos qui recherchent des volontaires. Ces structures sont souvent de petite taille et très peu connues. Vous avez beaucoup à gagner en leur proposant votre aide : c’est souvent peu coûteux et les relations humaines peuvent être très enrichissantes.

Les intermédiaires

Pour ceux qui peuvent se permettre de passer par un intermédiaire, le « tout compris » est intéressant car vous vous épargnez les nombreuses recherches de structures, d’hébergements et de repas. Vous pouvez facilement trouver des informations et avis grâce à une communauté de volontaires. Voici une liste non-exhaustive d’intermédiaires proposant des programmes pour faire du volontariat à l’étranger :

Conclusion

Nous vous conseillons de bien vous renseigner sur la structure choisie, de prendre en compte vos capacités financières ainsi que physiques afin d’éviter de mauvaises surprises une fois sur place. Vous allez vous engager pour aider les animaux dans un autre pays et partager beaucoup de passion avec d’autres personnes. Cette aventure, si elle est bien pensée et réfléchie, sera un souvenir unique et mémorable.

Internet regorge d’avis sur chacune de ces structures et il y a beaucoup de témoignages vidéos sur ce sujet. N’hésitez pas à nous laisser un commentaire si vous avez des doutes ou questions quant à votre projet, nous tenterons de vous répondre au mieux.

Photo : globalteer, picturethedream, volunteerworld_com, jayhayes2014
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