Axolotl : 10 Faits Fascinants à connaître sur cet amphibien

Axolotl : 10 Faits Fascinants à connaître sur cet amphibien

L’axolotl, prédateur des profondeurs, possède une capacité unique de régénération et reste éternellement juvénile. Plutôt que de fonctionner selon un rythme circadien, comme les animaux nocturnes ou crépusculaires, l’Axolotl est actif de jour comme de nuit. Voici 10 faits étonnants sur cet amphibien.

Capacité à se régénérer

Les axolotls blessés ont la capacité de régénérer de nouveaux membres, muscles et organes complets. Lorsqu’ils perdent un membre, un moignon spécialisé se forme, contenant des cellules qui se multiplient rapidement pour créer un blastème. Cette structure en forme de cône est composée de cellules similaires aux cellules souches. Ces cellules perdent leur “identité” d’origine et peuvent se développer en n’importe quel type de cellule. Le blastème continue de croître, et ses cellules se différencient en peau, os ou muscles.

Habitat limité

Les axolotls sauvages ne se trouvent qu’à un seul endroit : les anciens cours d’eau et lacs de la vallée de Mexico. Cette région, autrefois luxuriante, est désormais l’emplacement de la métropole de Mexico. L’habitat naturel de l’axolotl est aujourd’hui restreint à une zone plus petite qu’un aéroport.

Trois modes de respiration

Les appendices en forme de plumes autour de la tête de l’axolotl sont des branchies externes. Ces branchies extraient l’oxygène de l’eau, mais la peau de l’axolotl et un appendice situé à l’arrière de sa gorge peuvent également absorber l’oxygène.

Régime alimentaire varié

Les axolotls sont des carnivores opportunistes qui mangent presque tout ce qu’ils peuvent attraper, même lorsqu’ils sont maintenus en aquarium. Leur alimentation se compose principalement de mollusques, de vers et de larves d’insectes, mais ils consomment aussi des insectes aquatiques et de petits poissons lorsque l’occasion se présente.

Méthode de reproduction unique

Le mâle produit une capsule de sperme solide. Cette capsule est introduite dans le cloaque de la femelle pour féconder les œufs. Les œufs, enveloppés dans une gelée protectrice, sont dispersés individuellement car ils nécessitent beaucoup d’oxygène.

Danse nuptiale des mâles

La parade nuptiale des axolotls commence par des poussées provocantes entre le mâle et la femelle. Ils tournent ensuite comme s’ils dansaient une valse, et le mâle se déhanche en balançant son corps comme s’il dansait le hula hoop, séduisant ainsi la femelle.

Coloration rose distincte

La coloration blanc rosé qui rend les axolotls si célèbres est en réalité très différente de leur apparence naturelle. Les axolotls captifs que nous connaissons aujourd’hui sont les descendants d’un mâle présentant une mutation génétique, envoyé à Paris en 1863. Ce mâle souffrait de leucisme, un déficit pigmentaire. Sa descendance a été sélectionnée pour afficher un corps blanc et des yeux noirs. Aujourd’hui, ce sont ces axolotls que l’on retrouve couramment dans les laboratoires et comme animaux de compagnie à travers le monde.

Sens électriques

Les axolotls peuvent détecter les champs électriques grâce à des organes sensoriels appelés lignes latérales, organisées en rangs parfaits de chaque côté de leur corps. Ces lignes s’étendent jusqu’à leur visage, formant un réseau de creux et de bosses capables de capter les signaux électriques, qu’il s’agisse du mouvement d’un prédateur ou de la contraction des muscles d’une proie cachée. Ces structures faciales sensibles peuvent également détecter les changements de pression dans l’eau, offrant aux axolotls deux sens que les humains ne possèdent pas.

Développement interrompu

L’axolotl reste au stade juvénile et atteint la maturité sexuelle sans métamorphose. Il ne sécrète pas l’hormone stimulant la thyroïde, qui produirait de la thyroxine pour accélérer son métabolisme et favoriser la croissance.

En danger critique d’extinction

En 2008, les axolotls ont été classés comme espèce en danger critique d’extinction. Leur habitat est pollué par les eaux usées, les déchets industriels et plastiques, et affecté par les sécheresses dues à la hausse des températures. En 1998, un recensement a fait état de 6000 axolotls par kilomètre carré : il n’y en a plus aujourd’hui que 700 au total.

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