Équateur : Quels Animaux voir durant votre voyage ?

Équateur : Quels Animaux voir durant votre voyage ?

Des montagnes imposantes aux forêts tropicales denses, en passant par les îles mondialement réputées pour leur vie sauvage exceptionnelle, l’Équateur est une destination idéale pour observer les animaux. Ce pays offre une diversité d’écosystèmes inégalée, permettant aux visiteurs de découvrir une faune riche et variée dans des paysages à couper le souffle.

Bien que l’Équateur soit un petit pays, on peut y trouver une biodiversité exceptionnelle, surpassant de nombreux pays en termes de densité d’espèces par kilomètre carré. Il est divisé en quatre grandes régions : les Andes, l’Amazonie, la côte et les îles Galápagos. Dans ces zones, les plantes et les animaux se sont adaptés à des variations uniques de température, d’humidité et d’altitude.

La tortue géante des Galápagos

Tortue géante des Galápagos

L’archipel des Galápagos, situé dans le Pacifique à environ 1000 kilomètres de la côte équatorienne, est renommé pour sa biodiversité unique. Ce territoire volcanique abrite une multitude d’espèces endémiques, dont la plus emblématique est la tortue géante des Galápagos, le plus grand chélonien du monde.

Avec son apparence préhistorique, la tortue géante n’est pas une créature de légende. La plus grande concentration de ces tortues, estimée à environ 5000 individus, se trouve sur l’île d’Isabela. D’autres sous-espèces sont réparties sur diverses autres îles de l’archipel.

Les Galápagos ne se limitent pas aux tortues terrestres. On y trouve également une riche faune de reptiles, comprenant des iguanes terrestres et marins, des lézards des laves et des tortues vertes. On y trouve aussi des lions de mer, des otaries à fourrure, des animaux très intelligents comme les orques et les dauphins.

L’archipel abrite aussi beaucoup d’espèces d’oiseaux. Parmi eux, on retrouve les célèbres fous à pieds bleus, les frégates aux sacs gulaires rouges éclatants, et une grande variété de pinsons, chacun ayant développé des adaptations uniques sur leur île respective.

L’iguane marin

Iguane marin

Les eaux entourant les îles Galápagos sont tout aussi riches en vie que les terres elles-mêmes. Au-delà des requins, dauphins et baleines observables au large, des espèces plus rares peuvent être découvertes dans les eaux peu profondes, offrant même l’opportunité de nager à leurs côtés.

L’iguane marin, lorsqu’il ne se prélasse pas sur les roches volcaniques noires du littoral, plonge pour se nourrir de ses mets préférés : les algues. Réparti sur toutes les îles, cet iguane est le dernier lézard marin existant.

Le manchot des Galápagos

Manchot des Galápagos

Le manchot des Galápagos, endémique de l’archipel, est le manchot le plus au nord et le seul à vivre sous les tropiques. Il est captivant de voir cet oiseau, maladroit sur terre, se métamorphoser en excellent nageur une fois dans l’eau.

L’ours à lunettes

Ours Paddington

L’ours à lunettes, tout comme le tapir des montagnes, partage son habitat entre les forêts et les páramos des Andes. Bien que classé parmi les carnivores, cet unique représentant de la famille des ours en Amérique du Sud est principalement herbivore. Il se nourrit essentiellement de cœurs de palmier, d’herbes, de baies et, lorsqu’il en a l’occasion, de miel.

C’est un mangeur patient, il peut construire des nids dans les arbres et attendre plusieurs jours que les fruits mûrissent. Malheureusement, ses populations sont en déclin et son habitat se fragmente de plus en plus, réduisant ainsi les chances de l’observer dans son environnement naturel.

Même en présence de cet ours, son odorat exceptionnellement développé lui permet souvent de détecter les humains de loin et de s’éclipser discrètement.

Le jaguar

Jaguar

Avec son pelage tacheté ressemblant au guépard, ses sens aiguisés et sa nature discrète, le jaguar est particulièrement difficile à observer dans la vaste Amazonie. Cependant, en s’aidant des locaux, il est possible d’augmenter ses chances de l’apercevoir.

L’écotourisme est en pleine expansion en Équateur, et plusieurs tribus autochtones collaborent avec des agences de voyage pour proposer des excursions guidées. Un guide expérimenté sait reconnaître les signes de la présence des jaguars, tels que les empreintes, les excréments et les griffures sur les arbres.

Un des moyens les plus efficaces pour observer le jaguar est de naviguer sur les rivières et les lacs. Ce grand prédateur à la morsure redoutable est souvent attiré par les berges où il chasse et se prélasse. Il n’est pas rare de le voir nager, une activité qu’il apprécie particulièrement. Une excursion en bateau peut ainsi offrir des opportunités uniques d’observation tout en permettant de découvrir la richesse de la faune amazonienne.

Le tapir des montagnes

Tapir

Malgré sa taille imposante, faisant de lui le plus grand mammifère des Andes avec une longueur d’environ 2 mètres et une hauteur d’environ 1 mètre, le tapir des montagnes, surnommé la « vache des montagnes », demeure étonnamment difficile à apercevoir.

Cet herbivore paisible préfère les forêts denses, ce qui rend son observation plus rare. Cependant, la saison sèche, de juin à septembre, offre une opportunité unique pour les randonneurs. Durant cette période, le tapir des montagnes quitte les zones forestières pour se nourrir dans les landes du paramo, facilitant ainsi sa rencontre.

Le boto

Boto

Souvent désigné sous le nom de dauphin rose, le boto est un cétacé d’eau douce dont la couleur varie du gris au brun en passant par le rose. La teinte rosée, due à ses vaisseaux sanguins proches de la peau, aide à réguler sa température. Ce cétacé se distingue par son intelligence et sa curiosité, souvent attiré par les humains, bien que cette proximité augmente le risque de blessures causées par les hélices de bateaux.

Le boto occupe une place sacrée chez les tribus amazoniennes, parfois vu comme le protecteur des lamantins. Observer l’un pourrait indiquer la présence de l’autre. Vous pourrez aussi observer le dauphin rose au Brésil car il habite les cours d’eau de l’Amérique du Sud.

L’hoazin huppé

Hoazin huppé

L’Équateur, avec plus de 1600 espèces d’oiseaux, abrite l’hoazin huppé, un oiseau unique surnommé « vache volante ». Ce spécimen fascinant, classé dans sa propre famille, les Opisthocomidés, est herbivore et préfère éviter de voler. Son régime alimentaire composé uniquement de feuilles et son système digestif semblable à celui des ruminants produisent une odeur distinctive, souvent perçue avant même de voir l’oiseau.

Le condor des Andes

Condor des Andes

Bien que le condor des Andes soit un symbole national, figurant même sur le drapeau équatorien, cette espèce est devenue rare. Selon un recensement récent, il ne resterait plus qu’une centaine d’individus en Équateur. À l’Hacienda Zuleta, une ferme datant du XVIIème siècle, des efforts significatifs sont déployés pour renverser cette tendance. Le projet Condor Huasi, situé sur les vastes terres de la ferme, offre l’opportunité d’observer de près ces majestueux oiseaux rapaces, dont l’envergure est seulement dépassée par celle de l’albatros.

La vigogne

Vigogne

Bien que les vigognes aient disparu d’Équateur pendant des siècles, une population de 1600 individus a été offerte au pays par le Pérou, la Bolivie et le Chili, et réintroduite en 1988 aux environs du Chimborazo, le plus haut sommet équatorien.

Considérée comme l’ancêtre sauvage de l’alpaga domestique, cette espèce de ruminant montagnard est le plus petit membre de la famille des camélidés. Appréciée depuis l’époque inca pour sa laine exceptionnellement fine, douce et chaude, la vigogne a souffert de cette exploitation, menant à son déclin. Cependant, grâce à cet effort de conservation, l’espèce a connu un retour réussi.

Les singes

  • Ouistiti pygmée : Pour observer ce minuscule primate dans la forêt, il faudra faire preuve de vigilance. Le ouistiti pygmée est le plus petit singe du monde, mesurant seulement entre 12 et 15 cm.
  • Singe-araignée à tête brune : Cette sous-espèce du singe-araignée à tête noire est en danger critique d’extinction. Avec ses membres graciles et allongés, ce primate élégant ne subsiste plus que dans deux populations distinctes, situées dans les forêts du nord-ouest de l’Équateur.
  • Capucin à face blanche : Ces singes très sociables vivent en groupes pouvant comprendre jusqu’à 40 individus. Cette espèce a gagné en popularité grâce à la série télévisée « Friends », où le personnage Ross avait un capucin nommé Marcel comme animal de compagnie.
  • Titi à queue blanche : Bien que ce singe arbore une fourrure bicolore distinctive, il est souvent difficile à repérer car il passe la majorité de son temps dans la canopée. Sa longue queue lui sert non seulement à maintenir son équilibre, mais aussi à se réchauffer la nuit.
  • Tamarin à manteau doré : En Équateur, ce primate apparenté au ouistiti est principalement présent dans le parc national Yasuni. Contrairement à la plupart des autres primates, les tamarins possèdent des griffes au lieu d’ongles sur la majorité de leurs doigts, ce qui leur est très utile pour grimper aux arbres.

Nos conseils pour voyager en Équateur

La monnaie
En 2000, l’Équateur a abandonné sa monnaie nationale, le sucre, au profit du dollar américain. Toutefois, le coût de la vie reste bien inférieur à celui des États-Unis. Par exemple, une chambre d’hôtel économique coûte généralement entre 10 et 15 dollars par nuit et par personne, et la majorité des vols intérieurs sont disponibles pour moins de 100 dollars.

Vaccins & Santé
Quelques mois avant votre départ, consultez votre médecin généraliste pour vous préparer adéquatement au voyage. Outre les médicaments antipaludiques, il est conseillé de se faire vacciner contre la fièvre jaune, la fièvre typhoïde et l’hépatite A. Par ailleurs, l’Équateur a signalé des cas de virus Zika, une information importante à prendre en compte.

Visas
Les ressortissants de l’Union européenne, du Canada, de l’Australie et des États-Unis n’ont pas besoin de visa pour entrer en Équateur. À l’arrivée, une carte de séjour valide pour 90 jours vous sera délivrée. Il est important de la conserver avec votre passeport, car elle sera nécessaire tout au long de votre séjour et devra être présentée au moment de votre départ.

Quand partir en Équateur ?
La période idéale pour visiter l’Équateur dépend des régions que vous souhaitez explorer. Pour la côte et les îles Galápagos, la meilleure période se situe entre décembre et mai, lorsque le climat est plus chaud et humide. Pour les Andes et l’Amazonie, les mois de juin à septembre sont préférables en raison du climat plus sec et agréable.

Comment se rendre en Équateur
Quel que soit votre itinéraire en Équateur, votre premier arrêt sera probablement Quito, la capitale. De là, vous pourrez rejoindre votre destination en bus ou en avion.

Que faut-il emporter ?
Pour une expédition en Équateur axée sur l’observation des animaux, il est essentiel d’emporter des vêtements adaptés aux divers climats que vous rencontrerez.

Prévoyez des tenues légères et respirantes pour la chaleur, ainsi que des vêtements plus chauds pour les altitudes plus élevées. Si vous prévoyez de visiter l’Amazonie, n’oubliez pas d’apporter un répulsif anti-moustiques pour vous protéger des insectes.

De plus, des jumelles pour observer les animaux sont indispensables pour observer la faune sauvage de manière optimale, que ce soit dans la forêt dense de l’Amazonie, les vastes étendues des Andes ou les îles Galápagos.

© Photo A.Stock
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