Les chats domestiques, bien qu’ils ne se ressemblent pas tous, appartiennent à la même espèce, Felis silvestris catus. Au sein de cette espèce, on trouve différentes races qui offrent une grande diversité visible immédiatement. Les races félines sont en effet essentiellement définies par des caractéristiques de morphologie et de couleur qui sont transmises de génération en génération. Il peut s’agir d’un poil court ou long, voire bouclé, d’un motif particulier, d’une forme de tête triangulaire ou ronde, d’oreilles plus ou moins grandes, d’une couleur d’yeux… Chaque race possède un standard clairement défini dans lequel les différentes caractéristiques admises, recherchées ou bannies sont précisées.
Il existe aujourd’hui une cinquantaine de races reconnues par des associations et fédérations, dont le LOOF (Livre officiel des origines félines) en France, la FIFé (Fédération internationale féline) et la WCT (World Cat Federation) qui regroupent de nombreuses associations félines nationales. Ce sont elles qui gèrent les standards félins et délivrent les pedigrees permettant de reconnaître officiellement les chats de race.
Le pédigrée est la liste des ancêtres de l’animal, qui permet de garantir la pureté de la race. Tous les chats dépourvus de pedigree sont dits « chats de gouttière ». Chaque année, le LOOF enregistre en France plus de 50 000 chats de race.
Dès que la question se pose d’acquérir un chat, la plupart des gens se contente du chaton offert par un ami ou un voisin, ou encore du premier chat venu qui a poussé la porte de la maison pour s’y installer. Si les chats font l’objet d’un commerce, peu nombreux sont ceux à s’interroger sur la race du chat qu’il souhaiterait acquérir. Néanmoins, les maîtres se sont toujours intéressés à l’apparence et au tempérament de leur chat. De plus en plus de gens choisissent la race selon ces critères. Quelle que soit la race que vous choisissez, ne vous précipitez pas et posez-vous les bonnes questions : préférez-vous un mâle ou une femelle ? Un chat à poils longs ou à poils courts ? Et seulement un chat ou deux ?
Les traits caractéristiques propres à chaque race sont pour la plupart importés ou génétiquement récessifs et de ce fait rarement rencontrés chez les chats de gouttières. D’autres ont été fixés d’une génération à l’autre, suite à une sélection rigoureuse.
Pour avoir un chat à poil long vous devrez vous tourner vers un chat de race, cette caractéristique étant peu courante chez les chats issus de croisements aléatoires. Mais sachez que l’entretien de la robe d’un tel chat exige plus de travail.
Certaines races sont aussi connues pour leur tempérament spécifique. Si vous cherchez un chat ouvert et communicatif, optez pour un oriental. Si vous préférez un félin plus réservé, choisissez un européen. Les chats de race représentent un peu moins de la moitié de la population des chats domestiques.
La sélection des races est un phénomène assez récent, mais l’éducation, bien plus que la génétique, reste déterminante dans le comportement de l’animal. À moins de souhaiter un chat à l’apparence particulière, sachez qu’un gouttière bien éduqué sera un animal de compagnie aussi agréable qu’un chat de race. Il est aussi prouvé que les chats de gouttière ont moins de problème de santé que les chats de race.
Un chat est particulièrement réceptif les 12 premières semaines de sa vie, âge vers lequel le chaton est souvent accueilli dans sa nouvelle maison. Cependant, il reste ouvert à l’apprentissage durant encore un certain temps. La convivialité et la curiosité pourront être cultivées jusqu’à l’âge de deux ans. C’est à vous d’exercer et d’éduquer ces qualités chez votre chat.
Un chat adulte est plus prévisible. Vous pourrez l’acquérir chez un éleveur. Veillez alors à ce qu’il soit socialisé. Vous pourrez aussi être adopté par un chat qui, un jour, viendra dans votre maison, comme cela arrive encore fréquemment.
Pour des raisons personnelles, on peut préférer les mâles ou les femelles. Mais quel que soit le sexe, si on lui apporte de l’amour et de l’attention, ce sera un excellent compagnon.
La stérilisation du chat femelle coûte plus cher que la castration d’un mâle, et les mâles castrés, en vieillissant, doivent suivre un régime alimentaire adapté. Il est recommandé d’opérer les chattes à l’âge de six mois, avant leur première portée et les mâles entre sept et dix mois.
Les chats non castrés ne sont pas d’une cohabitation aussi agréable que ceux qui le sont. Les mâles répandent souvent leur urine aux quatre coins de la maison pour attirer les femelles. Ils ont aussi tendance à considérer tout chat, mâle ou femelle, jeune ou vieux, en chaleur ou non comme un partenaire potentiel ou un ennemi à combattre.
Les femelles seront en chaleur périodiquement, un état qui s’accompagne de miaulements fréquents, d’agitation, d’attachement excessif à leur maître, de pertes d’urine occasionnelles, et une tendance à s’enfuir par une porte sitôt ouverte.
