14 Animaux marins les plus mortels au monde

14 Animaux marins les plus mortels au monde

Lorsqu’on évoque des animaux venimeux et mortels, on pense souvent aux serpents , scorpions ou araignées. Bien qu’ils aient des morsures redoutables, la mer abrite des créatures tout aussi effrayantes et potentiellement plus dangereuses.

Certains poissons sont toxiques à la consommation, tandis que d’autres utilisent activement des substances chimiques pour attaquer ou se défendre. Découvrons les animaux marins les plus dangereux et mortels au monde.

La raie pastenague

raie pastenague

La raie pastenague (Dasyatis pastinaca) est célèbre pour son épine dentelée venimeuse, qui peut atteindre 35 cm de longueur et comporte deux renfoncements abritant des glandes à venin.

Bien que ses piqûres soient réputées dangereuses, voire mortelles, cette espèce de raie n’utilise cette arme chimique que lorsqu’elle se sent menacée. Les incidents surviennent souvent lorsque des baigneurs marchent accidentellement sur elle alors qu’elle est dissimulée sous le sable.

Pour éviter d’être piqué par une raie pastenague, il est recommandé d’agiter les pieds pour remuer le sable en entrant dans l’eau. Cette action les alertera de votre présence et leur donnera l’opportunité de s’éloigner avant d’être piétinées.

La rascasse volante

rascasse volante

Bien que la rascasse volante (Pterois volitans) soit la plus célèbre de sa famille, elle n’en est pas représentative. Alors que la plupart des poissons-scorpions attendent leurs proies au fond de l’eau, la rascasse volante patrouille fièrement dans son habitat corallien. Ce poisson très voyant est d’une beauté indéniable, avec des nageoires en éventail et un contraste saisissant de ses rayures. Son apparence attire les plongeurs, mais sa piqûre venimeuse est l’une des plus douloureuses des océans.

Le venin de ce poisson est rarement mortel. Les symptômes incluent de la fièvre, des vomissements, des difficultés respiratoires, une paralysie temporaire des membres, un épuisement général et une douleur extrême. Ses épines venimeuses peuvent piquer même après sa mort : une mauvaise surprise pour les cuisiniers dans les régions où elle est consommée.

Le poisson ballon

poisson ballon

Le poisson-ballon aussi connu sous le nom de poissons-globe (Tetraodontidae) repousse les prédateurs grâce à ses organes toxiques et à son corps en forme de ballon. Bien qu’il n’utilise pas sa toxicité comme arme, il renferme l’un des poisons les plus puissants du règne animal. Ce poison, appelé la tétrodotoxine, éloigne les gros poissons susceptibles de le considérer comme une proie. Le poisson-globe se gonfle rapidement en avalant une grande quantité d’eau, devenant ainsi une boule immangeable et couverte d’épines. Les motifs distinctifs de sa peau servent d’avertissement: c’est un exemple d’aposématisme, un mécanisme de protection consistant à arborer des couleurs et motifs signalant leur toxicité.

Au Japon, le poisson globe est connu sous le nom de fugu et est souvent consommé en soupe ou en sashimi, ce qui peut être fatal s’il n’est pas bien préparé. La tétrodotoxine qu’il contient provoque des vertiges, des vomissements, une accélération du rythme cardiaque et la paralysie du diaphragme, empêchant la victime de respirer, ce qui peut entraîner la mort.

Le poisson-pierre

poisson pierre

Le poisson-pierre (Scorpaenopsis diabolus) est réputé pour son puissant venin et sa capacité à se camoufler, le rendant presque impossible à repérer. Officiellement, c’est le poisson le plus venimeux au monde, doté de 13 épines venimeuses le long de son dos. Quiconque marche accidentellement sur lui reçoit une injection de son venin redoutable. La piqûre est extrêmement douloureuse et, sans traitement rapide, peut être fatale en coupant l’oxygénation du cerveau.

Certaines plages australiennes disposent de vinaigre pour apaiser la douleur. En chauffant la plaie, il est également possible de décomposer le venin et de soulager la douleur.

Si les humains craignent le poisson-pierre, les petits poissons aussi ! Ce prédateur embusqué attend, caché au fond de l’eau, avant de fondre sur eux pour les dévorer en une fraction de seconde.

La galère portugaise

galère portugaise

La galère portugaise est un organisme colonial appelé siphonophore, composé de milliers de zooïdes, de petites créatures attachées les unes aux autres et incapables de survivre seules.

En Australie, jusqu’à 10 000 personnes sont piquées chaque année par des galères portugaises, souffrant de douleurs intenses et de brûlures pouvant durer plusieurs jours. Les filaments de cette créature restent venimeux même après s’être détachés.

Le poulpe aux anneaux bleus

poulpe aux anneaux bleus

La poulpe aux anneaux bleus (Hapalochlaena maculosa) possède une arme mortelle : un venin capable de tuer un humain en seulement quelques minutes. Ce tout petit animal marin d’à peine 5 cm vit dans les mares résiduelles et les récifs coralliens des océans Indien et Pacifique, cette petite pieuvre change de couleur lorsqu’elle se sent menacée, affichant ses anneaux bleu vif.

Tout comme le poisson ballon, si le prédateur ne recule pas, le poulpe aux anneaux bleus administre un venin contenant de la tétrodotoxine, paralysant sa victime et l’empêchant de respirer. Produit dans ses glandes salivaires, une seule piqûre suffit pour tuer un humain.

L’acanthaster pourpre

acanthaster pourpre

L’acanthaster pourpre (Acanthaster planci), sous son apparence paisible, est en réalité un prédateur redoutable pour les récifs coralliens. Pour se nourrir, elle libère le contenu de son estomac sur le corail, laissant ses sucs digestifs le liquéfier avant de l’ingérer. Les invasions de cette étoile de mer, notamment dans des habitats menacés comme la Grande Barrière de corail en Australie, peuvent avoir des conséquences désastreuses pour les autres organismes marins.

Les effets secondaires liés à son contact incluent des nausées, des œdèmes, des saignements continus et des vomissements.

La cuboméduse

cuboméduse

La cuboméduse, aussi appelée méduse-boîte (Chironex fleckeri), est quasiment invisible en raison de sa transparence. Son danger se manifeste lorsque ses tentacules, chargés de nématocystes, touchent notre peau. Elle possède un venin parmi les plus puissants et mortels de l’océan. La plupart des décès causés par cette méduse sont dus à Chironex fleckeri, la plus grande espèce. Elle est considérée comme la plus dangereuse au monde, son ombrelle peut atteindre 30 cm de diamètre et ses tentacules jusqu’à 3 mètres de long.

Lorsqu’un tentacule entre en contact avec un petit poisson, une crevette ou un humain, il libère de minuscules harpons injectant un venin capable de tuer. Ce venin crée des pores dans les parois cellulaires de la victime, entraînant une fuite de potassium dans le sang. Ce processus, dû à une molécule appelée porine, peut provoquer un arrêt cardiaque et entraîner la mort en deux à cinq minutes.

La cuboméduse irukandji, parmi les plus petites au monde, peut causer des douleurs intenses et des troubles psychologiques pendant plusieurs jours, un état connu sous le nom de syndrome d’irukandji.

L’oursin fleur

oursin fleur

L’oursin le plus dangereux au monde porte un nom peu menaçant : l’oursin fleur (Toxopneustes pileolus). Malgré son apparence attrayante, il ne faut pas toucher ses « fleurs ». En effet, lorsqu’elles sont dérangées, elles libèrent un venin paralysant pouvant entraîner la noyade en provoquant une perte de contrôle du corps des plongeurs.

Cependant, l’oursin fleur pourrait jouer un rôle crucial dans la régulation des populations d’acanthasters pourpres. Des scientifiques ont découvert que des composés chimiques présents dans cet oursin permettent de tenir à l’écart un grand nombre de ces étoiles de mer, protégeant ainsi les récifs coralliens qu’elles détruisent habituellement.

L’uranoscope

uranoscope

Tout comme le Blobfish, le comportement de l’Uranoscope (Uranoscopus scaber) et son apparence monstrueuse lui ont valu le surnom de plus vilaine créature du monde. On trouve ce poisson en Méditerranée ainsi que dans les océans Pacifique, Atlantique et Indien, où il s’enfouit dans les eaux peu profondes en attendant le passage de proies. Grâce à ses yeux orientés vers le haut, il scrute l’eau à la recherche de créatures.

Bien qu’il possède deux épines venimeuses, il mise surtout sur sa rapidité pour chasser. Lorsqu’une proie est suffisamment proche, il bondit en une fraction de seconde pour l’aspirer. Certains uranoscopes sont encore plus rusés : ils agitent des leurres en forme de vers dans leur bouche pour attirer de petits poissons, les invitant à s’approcher avant de les avaler.

Le requin longimane

requin longimane

Le requin longimane (Carcharhinus longimanus) est responsable de plus de décès humains que des espèces plus célèbres comme le grand requin blanc ou le requin tigre. Il cible souvent les survivants de naufrages et d’accidents aériens en mer.

La murène

murene

La murène, qui compte plus de 200 espèces, se dissimule dans les récifs coralliens, attendant patiemment dans des anfractuosités pour attraper des poissons de passage. Mesurant environ 2 mètres, ses dents tranchantes comme des rasoirs ont déjà coupé les doigts de plongeurs imprudents.

Le poisson-chirurgien

poisson chirurgien

Le poisson-chirurgien ne cherche pas activement à attaquer les humains. Cependant, ses épines sont enduites d’un mucus toxique sur sa nageoire caudale et peuvent infliger des lacérations profondes et douloureuses.

Le barracuda

barracuda

Le barracuda (Sphyraena barracuda), un puissant prédateur mesurant jusqu’à 2 mètres pour 39kg, est l’un des poissons les plus redoutés des océans. Il ne doit pas être dérangé par les plongeurs et les pêcheurs, car il est toujours en mesure de se défendre ou même de lancer une attaque préventive. Il est donc conseillé de ne pas les nourrir à la main.

Que faire en cas d’attaque vénimeuse par un animal marin ?

Si vous êtes victime d’une d’attaque vénimeuse par un animal marin, sortez immédiatement de l’eau pour éviter une aggravation des symptômes. Rincez la plaie à l’eau de mer, jamais à l’eau douce, afin de ne pas activer davantage les toxines. Ensuite, l’application de chaleur, telle qu’une immersion de la zone touchée dans de l’eau chaude, peut aider à neutraliser certains venins, comme ceux des méduses ou des raies. N’essayez pas de sucer ou d’irriter la plaie, car cela pourrait aggraver la situation.

Essayez de rester calme pour éviter une propagation rapide du venin dans l’organisme. La consultation immédiate d’un professionnel de santé est indispensable pour obtenir un avis médical et/ou un traitement approprié.

Source: Mayo Clinic

© Photos A.Stock
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